Istanbul, une destination touristique de premier plan, attire de plus en plus de visiteurs malgré l’inflation.

Reportage



  

  
  

      

  

  
    Malgré l'inflation, Istanbul attire de plus en plus de touristes du monde entier
          La gastronomie turque, les merveilles historiques, les bazars aux épices, le Bosphore... Autant d’atouts qui ont fait d’Istanbul l’une des toutes premières destinations au monde, qui vise cette année, les 60 millions de touristes.

La ville d’Istanbul est l’une des destinations touristiques les plus populaires au monde, grâce à sa gastronomie turque, ses merveilles historiques, ses bazars animés d’épices et son impressionnant paysage le long du Bosphore. Cette année, on s’attend à ce que la ville attire plus de 60 millions de touristes, ce qui en fait l’une des principales attractions touristiques à l’échelle mondiale.

La Turquie cherche à battre son record de touristes

Avec 17 millions de visiteurs au cours des cinq premiers mois de l’année, la Turquie cherche à se positionner comme une destination touristique de renom mondial et à dépasser son record de l’année dernière, qui approchait les 50 millions de touristes. Cette année, l’objectif est d’atteindre les 60 millions et de générer des revenus de 60 milliards de dollars. Bien entendu, Istanbul reste la destination favorite.

« Un mélange d’Orient et d’Occident »

Sur la péninsule historique, la place Sainte-Sophie et la Mosquée bleue sont bondées de touristes. C’est le moment d’une petite pause sous un arbre pour Paul, l’Américain, qui profite pleinement des deux jours passés à Istanbul : « Sainte-Sophie, la Citerne… Nous allons aussi visiter le Palais de Topkapi, énumère-t-il. Nous avons également vu Dolmabahçe et fait une croisière sur le Bosphore. C’est merveilleux, l’histoire est incroyable« .

Tout le monde est là pour l’ancienne église transformée en mosquée, comme Maria, une historienne russe vivant en Allemagne. « Tu sais, Sainte-Sophie est aussi très célèbre dans la culture russe, décrit-elle. C’est le berceau de notre église orthodoxe. De plus, c’est l’été, il fait bon être dans un pays chaud. Nous venons de Berlin, il faisait si froid« .

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Carmen, de Cordoue, en Espagne, attend dans la file d’attente : « C’est une culture différente. J’ai hâte de visiter la mosquée : ce que je voulais, c’était voir cette partie du monde, connaître cette partie à la fois européenne et asiatique… Ce qui m’a frappée, c’est le trafic chaotique, et ensuite, ce mélange de cultures« .

Moira et Miled, venant de Paris, sont également enchantés. « C’est un mélange d’Orient et d’Occident, disent-ils. Et puis on y mange bien« , sourient-ils, en parlant des durums et des lahmacun, sortes de tortillas. Mais une petite surprise les attendait : « C’est cher, remarque Moira, je ne m’attendais pas à ça. Surtout le prix des musées« . « Et Sainte-Sophie, ajoute Miled, maintenant c’est payant pour les Français et on ne peut pas aussi bien la voir qu’avant« . « Le Palais de Topkapi, c’était dissuasif« , répond Moira.

En effet, il faut compter 50 euros pour une visite en journée, 150 si l’on souhaite une visite nocturne. Devant la billetterie du Palais, un jeune couple compte son argent. « Les prix ont terriblement augmenté ces derniers deux-trois mois. 50 euros la visite au Palais de Topkapi… je ne sais pas« , hésite le mari. « Je ne paie pas pour ça« , tranche sa femme.

L’inflation affecte également le budget des touristes. On le ressent déjà sur les plages du sud, où les hôtels à Bodrum ne sont remplis qu’à 70%. Les professionnels font des rabais de dernière minute sur les marchés européens et russes. La Turquie pourrait avoir plus de difficultés que ce qu’elle imaginait pour battre tous ses records.

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Source de l’article : Francetvinfo

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