Attentat contre Donald Trump : protection des politiciens en France avec un GSPR de 80 personnes

Tentative d'assassinat contre Donald Trump : trois questions sur la protection des politiques en France
          En France, la protection du chef de l’État est par exemple assurée par le GSPR. Cette unité mixte est composée d'environ 80 personnels, avec une moitié de gendarmes et une moitié de policiers.

En France, la sécurité du chef de l’État est assurée par le GSPR. Cette unité spéciale est composée d’environ 80 personnes, moitié gendarmes et moitié policiers.

Comment un homme de 20 ans a pu tirer sur Donald Trump en Pennsylvanie le samedi 13 juillet ? C’est l’une des questions principales qui se posent après la tentative d’assassinat contre l’ancien président américain. Les critiques pleuvent sur le Secret Service, l’agence chargée de la protection du président des États-Unis et des candidats à l’élection présidentielle. Et en France, comment cela fonctionne-t-il ? Franceinfo répond en trois questions.

### 1 Comment le président de la République est-il protégé ?

Lorsque le président de la République est au Palais de l’Élysée, il est protégé par le 1er Régiment de la Garde Républicaine. Mais lorsqu’il est à l’extérieur, en déplacement officiel ou privé, le Groupe de Sécurité de la Présidence de la République (GSPR) prend le relais. Cette unité d’élite compte 78 policiers et gendarmes soigneusement sélectionnés, issus du GIGN, du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale, et du service de la protection de la police nationale (SDLP). Ces hommes et femmes assurent la sécurité rapprochée du chef de l’État.

Mais pour assurer un périmètre de sécurité plus large lors d’un meeting ou d’un déplacement, ils peuvent compter sur des compagnies de CRS, des gendarmes et des policiers locaux.

### 2 Ce dispositif de sécurité est-il infaillible ?

Malgré un dispositif de sécurité conséquent, des failles peuvent survenir. L’exemple le plus récent est la gifle reçue par Emmanuel Macron il y a trois ans, en juin 2021. Lors d’un déplacement dans la Drôme, le président a fait une halte impromptue pour saluer la foule à Tain-l’Hermitage. Un homme derrière les barrières a réussi à le frapper, malgré la présence de plusieurs agents autour du président.

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Un autre exemple notable, cette fois il y a plus de 20 ans, en 2002. Jacques Chirac échappe à un tir de carabine alors qu’il descend les Champs-Élysées lors du défilé du 14 juillet. L’auteur du tir a réussi à s’approcher des barrières sans être contrôlé. Immédiatement, la sécurité autour de Jacques Chirac a été renforcée.

### 3 Comment les autres personnalités politiques sont-elles protégées ?

Les politiciens de haut niveau, tels que les candidats à l’élection présidentielle, peuvent bénéficier de la protection du service de protection de la police nationale. Mais le nombre de policiers disponibles varie d’un candidat à l’autre. Plusieurs critères entrent en jeu, mais la direction de la police nationale ne veut pas en dire trop à ce sujet. Elle indique que le SDPL s’appuie, par exemple, sur le travail de l’Unité de Compétence dans la Lutte Antiterroriste pour ajuster son dispositif.

Les candidats sont également soutenus par des militants pour garantir leur sécurité. Et parfois, ils emploient leurs propres gardes de sécurité privés. Mais cela n’empêche pas les incidents. En 2022, un homme a réussi à casser un œuf sur la tête d’Éric Zemmour. François Hollande a été recouvert de farine en 2012, tout comme François Fillon en 2017.

Source de l’article : Francetvinfo

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